[Blog] Citations érotiques

10 citations érotiques

Théophile de Viau; Louis Aragon; John Updike; Thérèse d’Avila; Philip José Farmer; Catherine Millet; Paul Verlaine; Bertrand Blier …

Pierre Motin (1618).
 
Ces petits cons, dont l’on faict feste,
Où le vit ne met que la teste,
N’assouvissent point mon désir :
J’aime les cons de belles marges,
Les grands cons qui sont gros et larges,
Où je m’enfonce à mon plaisir…

Théophile de Viau, Épigrammes (1622).
 
Mes couilles, quand mon vit se dresse,
Gros comme un membre de mulet,
Plaisent aux doigts de ma maîtresse
Plus que deux grains de chapelet.
Il est arrivé dans la ville
Un personnage fort utile,
Expressément pour le détruit ;
Il a quinze pouces de vit
Et fait neuf coups sans déconner,
Et six après sans s’étonner.
Pourtant s’il y a damoiselle,
Jeune femme, fille ou pucelle,
Qui aye besoin d’un tel vit
Qu’elles mettent leur nom en écrit,
Le lieu, la rue et la demeure,
Le personnage ira à l’heure,
Et s’il ne fait tout ce qu’il dit,
Il veut qu’on lui coupe le vit.

Louis Aragon, Le con d’Irène, 1928.
 
– Entre les poils frisés comme la chair est belle sous cette broderie bien partagé par la hache amoureuse, amoureusement la peau apparaît pure, écumeuse, lactée. Et les plis joints d’abord des grandes lèvres bâillent. Charmantes lèvres, votre bouche est pareille à celle d’un visage qui se penche sur un dormeur, non pas transverse et parallèle à toutes les bouches du monde, mais fine et longue, et cruciale aux lèvres parleuses qui la tentent dans leur silence, prête à un long baiser ponctuel, lèvres adorables qui avez su donner aux baisers un sens nouveau et terrible, un sens à jamais perverti.
– Ô délicat con d’Irène ! Ô fente, fente humide et douce, cher abîme vertigineux.

John Updike.
 
Ma parfaite partenaire rejeta ses cheveux noirs en arrière, […] trouva ma queue avec sa bouche et en dépit de mes prudes efforts chevaleresques et peu sincères pour la repousser me suça et me masturba impitoyablement…

Sainte Thérèse d’Avila (1570).
 
« J’aperçus près de moi un ange avec une forme corporelle, il était très beau; je voyais dans la main de cette ange un long dard; il était d’or et portait à son extrémité une pointe de feu… [qu’il enfonce] dans le coeur et jusqu’aux entrailles [qui la laisse] tout embrasée d’amour pour Dieu. (…) Il existe alors entre l’âme et Dieu un commerce d’amour si suave qu’il m’est impossible de l’exprimer. »

Ce qu’on a dit des Grandes amoureuses de l’histoire de France (romans, chroniques etc.).
 
Marie-Antoinette (épouse de Louis XVI)
« La Duchesse, dans un moment passionné, se renversa sur moi les pieds en haut de sorte que nos têtes se trouvaient placées entre les cuisses l’un de l’autre. Elle mit entre ses lèvres ce trait brûlant qu’elle eût voulu engloutir : sa bouche est semblable à une pompe aspirante. Moi-même j’applique mes lèvres sur celles que j’ai pour perspective, j’en tire la quintessence de la volupté : ma langue vascille sur son clitoris … »
 
La Reine Margot (épouse d’Henri IV)
» Il y eut en France peu d’hommes avec qui cette dépravée n’ait exercé sa lubricité. Pour servir indifféremment à ses voluptés ne lui importe d’âge, grandeur, ni d’extraction; pourvu qu’elle saoule et satisfasse à ses appétits, depuis l’âge de douze ans ».
 
Pauline Bonaparte
« (…) joua de tous ses charmes que rehaussait encore le clair-obscur pour mettre mon sang en ébullition… Et bientôt les coussins de velours furent témoins des effusions indicibles par lesquelles nous apaisâmes nos mutuelles ardeurs, ce que faisait (…) révéla une initiatrice expérimentée, car elle en savait plus sur moi ».
 
Madame du Barry (maîtresse de Louis XV)
« Je lui fis voir mes boudoirs galants, où tout respire le plaisir et l’amour; je l’excitais à porter ses yeux sur des estampes qui les ornaient : c’était des nudités, des postures lascives, toutes sortes d’objets propres à allumer des désirs. Je voyais ma jeune grisette en repaître avidement des regards; elle en était en feu… »

Philip José Farmer.
 
Elle le fit glisser deux fois entre ses lèvres, d’arrière en avant, et avec un cri aussi aigu que celui qu’elle avait lâché quelques instants auparavant, il lui éjacula dans la bouche.

Extraits de « La vie sexuelle de Catherine M. », Catherine Millet 2001.
 
« Je me suis trouvé une fois – ce n’était pas chez Victor mais dans un sauna de la place Clichy – ne pas quitter pratiquement de la soirée le fond d’un gros fauteuil, alors même qu’un lit immense occupait le centre de la pièce. La tête à hauteur des parties qui se présentaient, je pouvais sucer et pomper pendant que, les bras sur les accoudoirs, je branlais deux sexes en même temps. Mes jambes étaient très relevées et, l’un après l’autre, ceux qui avaient été suffisamment excités venaient poursuivre dans le con. »
 
« A l’entrée de Perpignan, Jacques gare la voiture sur un parking vide et très éclairé, au pied d’un immeuble de type HLM.(…) il me branle de trois ou quatre doigts vigoureux. Cela me plaît d’entendre le clapotement des grandes lèvres inondées; le bruit franc me réveille de mes fantasmes. »
 
« Il conduit sa voiture décapotée sur la grande corniche au-dessus de Nice. Il lâche le volant d’une main pour répondre au frottement de la mienne sur la bosse rugueuse de son jean. (…) Il fixe la route pendant que je desserre sa ceinture. Je reconnais le mouvement du bassin vers l’avant que le conducteur doit effectuer pour faciliter la descente de la fermeture Eclair. Ensuite, il y a le laborieux dégagement du membre trop volumineux pour trouver d’emblée l’issue de la double enveloppe de coton… »
 
« Un ami, que je retrouvais dans son bureau donnant sur la rue de Rennes, se faisait volontiers sucer devant la paroi vitrée qui descendait jusqu’au sol, et l’agitation euphorique qui montait jusqu’à moi, agenouillée dans le contre-jour, participait certainement à mon plaisir. »
 
« Qui n’a pas rêvé de polluer avec des parties de jambes en l’air les lieux les plus ordinairement innocents qu’il fréquente ? »

Paul Verlaine, « Hommage dû », Femmes (1890).
 
Je suis couché tout de mon long sur son lit frais :
Il fait grand jour ; c’est plus cochon, plus fait exprès,
Par le prolongement dans la lumière crue,
De la fête nocturne immensément accrue,
Pour la persévérance et la rage du cu
Et ce soin de se faire soi-même cocu.
Elle est à poils et s’accroupit sur mon visage
Pour se faire gamahucher, car je fus sage
Hier et c’est – bonne, elle, au-delà du penser –
Sa royale façon de me récompenser.
Je dis royale, je devrais dire divine :
Ces fesses, chair sublime, calme peau, pulpe fine,
Galbe puissamment pur, blanc, riche, aux stries d’azur,
Cette raie au parfum bandatif, rose-obscur,
Lente, grasse, et le puits d’amour, que dire sur !
Régal final, dessert du con bouffé, délire
De ma langue harpant les plis comme une lyre !
Et ces fesses encor, telle une lune en deux
Quartiers, mystérieuse et joyeuse, où je veux
Dorénavant nicher mes rêves de poète
Et mon coeur de tendeur et mes rêves d’esthète !
Et, maîtresse, ou mieux, maître en silence, obéi,
Elle trône sur moi, caudataire ébloui.

Bertrand Blier.
 
Je lui ai crémé l’anus. Elle avait des fesses d’ange. Je suis entré en elle comme en religion.

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