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12 bienfaits que procurent les rapports sexuels et l’orgasme

Faire l’amour : les effets positifs du plaisir sexuel et les bénéfices de la sexualité sur la santé physique et psychologique, et sur la vie de couple.

Une meilleure humeur.
 
Le plaisir sexuel accompagné de la sécrétion d’endorphines joue un rôle anxiolytique, apporte une détente et apaise les tensions, non seulement celle du désir sexuel mais aussi les tensions engendrées par les soucis et le stress du quotidien. L’activité sexuelle offre une fenêtre de répit et de « distraction » qui pimente la vie de tous les jours.
 
Contrôle de l’appétit.
 
L’activité sexuelle fait brûler des calories : lors d’un rapport sexuel de 25 minutes, des préliminaires à l’orgasme, les hommes brûlent environ 101 calories et les femmes en moyenne 69 calories. Des rapports sexuels réguliers sont également en mesure de réguler l’appétit car la stimulation sexuelle déclenche la production d’une amphétamine naturelle appelée phényléthylamine, qui aide à contrôler l’appétit et à éviter de céder aux envies de grignotages.
 
Amélioration du tonus musculaire.
 
Non seulement l’acte sexuel permet de brûler des calories et de renforcer les muscles abdominaux, mais les contractions musculaires qui accompagnent les orgasmes constituent un bon exercice de musculation. Les effets portent aussi sur le système cardio-vasculaire en raison de l’augmentation de la circulation sanguine et de la respiration plus profonde qu’à l’accoutumé. Lors du rapport sexuel, le rythme cardiaque augmente à 150 battements par minute, on n’est pas loin du cardio-training.
 
Un meilleur sommeil.
 
Lors de l’orgasme se produit une libération accrue de prolactine par l’hypophyse, hormone qui procure une sensation de bien-être en mesure de favoriser l’endormissement.
Après l’orgasme, la pression artérielle diminue et une détente complète se fait ressentir grâce aux endorphines, ce qui favorise l’arrivée de l’endormissement et la profondeur du sommeil.
 
Réduction de la tension artérielle et du stress.
 
L’activité sexuelle réduit la tension artérielle et le niveau de stress, c’est ce qu’a révélé une étude réalisée en 2005 en Écosse, pour laquelle il fut demandé à des volontaires de faire un bilan de leur activité sexuelle sur une durée de deux semaines pendant laquelle ils durent également réaliser des tâches stressantes comme parler en public ou résoudre des problèmes de mathématiques à haute voix. Celles et ceux qui avaient eu des relations sexuelles au cours de la période de l’étude présentaient une tension artérielle inférieure et une meilleure réponse face au stress que ceux qui n’avaient pas eu de relations sexuelles. Seuls les rapports sexuels péniens-vaginaux semblent avoir produit cet effet, pas la masturbation ou d’autres types d’actes sexuels.
 
Bon pour le système cardiovasculaire.
 
Une étude britannique a révélé que les hommes qui avaient des relations sexuelles au moins deux fois par semaine sur une période de 20 ans étaient moins susceptibles de succomber d’un malaise cardiaque (de l’ordre de 50% moins élevée après 10 ans à raison d’au moins deux orgasmes par semaine). Des relations sexuelles régulières seraient donc bénéfiques pour le système cardiovasculaire, le sexe aide à réguler les hormones telles que l’oestrogène et la testostérone qui ont un impact sur le corps et notamment le coeur.
 
L’activité sexuelle est un effort physique, la fréquence cardiaque augmente pour aller jusqu’à 180 pulsations/minute lors de l’orgasme, ce qui muscle le coeur et renforce le système cardio-vasculaire, les rapport sexuels contribuent donc à réduire les risques cardiaques.
 
Le lien entre le sexe et la réduction du risque de crise cardiaque ou d’un AVC a été bien étudié et il est recommandé d’avoir des relations sexuelles au moins trois fois par semaine pour renforcer le système immunitaire, réduire le risque de maladie cardiaque. Le sexe offre de nombreux autres avantages sur le plan médical. Juste avant l’orgasme, le niveau d’une hormone appelée DHEA s’élève, or la DHEA est une hormone qui est essentiel à une grande variété de fonctions de l’organisme.
 
Renforcement du système immunitaire.
 
Lors d’une étude de l’Université Wilkes, les chercheurs ont remis à des étudiants un questionnaire portant sur leur vie sexuelle puis ont analysé leur salive afin de détecter les taux d’immunoglobuline A (IgA), un anticorps qui aide à lutter contre les virus en stimulant le système immunitaire : ils ont constaté que les étudiants qui avaient des relations sexuelles une ou deux fois par semaine avaient 30% d’IgA de plus que ceux qui avaient des rapports avec une fréquence moindre. L’activité sexuelle régulière augmente donc les niveaux d’immunoglobuline A.
 
Si vous avez un rhume, l’adrénaline libérée lors de l’orgasme ouvre d’avantage les voies nasales dégageant ainsi les sinus bouchés.

plaisir

© Richard Villalon / Fotolia

Soulagement de la douleur.
 
Selon une étude allemande de 2013, le sexe soulage la douleur et les maux de tête. Les volontaires de l’étude ont eu des relations sexuelles alors qu’ils souffraient de maux de tête et environ 60% des personnes atteintes ont noté un soulagement partiel ou total de la douleur. Les endorphines libérées lors de l’orgasme agissent comme des opiacés naturels et jouent probablement un rôle dans le pouvoir analgésique du sexe, mais aussi la douleur a parfois un lien avec le débit sanguin dans une zone particulière du corps telle que la tête, et l’activité sexuelle est en mesure d’atténuer une partie de cette pression en redirigeant le flux sanguin vers les parties génitales.
 
Une plus grande longévité.
 
Une étude menée par la Duke University entre 1955 et 1980 a montré des liens entre l’intensité de l’activité sexuelle au cours de la vie et la longévité. Les chercheurs ont découvert que, chez les hommes, la fréquence des rapports sexuels était liée à une durée de vie plus longue tandis que pour les femmes, le facteur le plus important portait moins sur la fréquence des ébats amoureux que sur le plaisir ressenti lors des rapports sexuels. Néanmoins le rapport de cause à effet n’est pas encore clairement établi, à savoir si la sexualité permet réellement de vivre plus longtemps ou si les personnes en meilleure santé générale ont simplement plus de relations sexuelles…
 
Certaines études suggèrent que le sexe peut protéger contre le cancer, notamment les hommes qui éjaculent plus fréquemment risqueraient moins de développer un cancer de la prostate, cependant d’autres études sur le sujet n’ont pas montré de lien de cause à effet décisif.
Chez les femmes, une étude française a révélé que les femmes qui avaient des relations sexuelles au moins une fois par mois étaient moins susceptibles de développer un cancer du sein que celles qui étaient abstinentes.
Ces résultats qui portent sur le lien entre l’activité sexuelle et les éventuels effets préventifs sur le cancer sont sujets à débat et doivent être pris au conditionnel.
 
En tout cas, vous et votre partenaire serez sûrement ravis d’apprendre que le sexe peut avoir un effet sur l’apparence et vous faire paraître plus jeune, d’abord par la détente et l’épanouissement psychologique qui se reflètent sur l’apparence physique, notamment le visage, aussi les résultats d’une étude écossaise révèlent que le sexe pratiqué quatre à cinq fois par semaine peut faire paraître 10 ans de moins, effet imputé aux hormones (testostérone pour les hommes, oestrogène pour les femmes) produites lors de l’activité sexuelle.
 
Des cycles menstruels réguliers.
 
Avoir des rapports sexuelles au moins une fois par semaine permet non seulement de normaliser le cycle menstruel d’une femme, mais augmente aussi son taux d’oestrogènes qui augmentent le taux de bon cholestérol, en plus de protéger contre l’ostéoporose.
 
Un meilleur sens de l’odorat.
 
Le sexe stimule aussi la production d’une hormone appelée prolactine qui engendre une amélioration de l’odorat en stimulant la production de neurones dans la partie du cerveau qui gère l’odorat, sens d’ailleurs lié d’une certaine manière au désir sexuel par le biais des phéromones, des chercheurs ont même suggéré que les individus peuvent « sentir » quand un partenaire présente un bon terrain génétique qui s’accordera au mieux avec le leur.
 
Liens du couple renforcés.
 
L’ocytocine, également appelée «hormone de l’amour», est libérée au cours de l’intimité physique et contribue au renforcement de l’attachement amoureux. Les niveaux d’ocytocine augmentent de trois à cinq fois au-delà de la normale juste avant l’orgasme. L’ocytocine, qui aide aussi la production d’endorphines, est appelée aux Etats-Unis «l’hormone du lien» (bonding hormone).
Une étude de l’Université de Toronto a révélé que les couples qui, après un rapport sexuel, passaient plus de temps ensemble pour s’embrasser, parler et faire preuve d’affection et de tendresse mutuelle, exprimaient un degré de satisfaction sexuelle plus élevé et une relation de couple renforcée.
 
Selon une étude réalisée en 2014 par l’Université Johns Hopkins auprès d’adultes âgés de 58 à 85 ans, les chercheurs ont découvert que les couples qui ont une activité sexuelle régulière – même une fois par mois seulement – sont plus satisfaits de leur vie de couple, les effets bénéfiques des rapports sexuels vont au-delà du plaisir sexuel en renforçant le lien affectif entre les partenaires, clé d’un bonheur durable.
 
En aparté :
Dans l’ouvrage « Décodeur sexuel » (First édition), Yves-Alexandre Thalmann évoque Wilhelm Reich, psychiatre qui s’est éloigné des théories de Sigmund Freud et auteur de l’ouvrage « La fonction de l’orgasme » :

« Il [W.Reich] prétend que les névroses sont le résultat d’une répression sexuelle et que l’orgasme permet de s’en libérer. Il prône donc une sexualité épanouie et libérée du poids de la morale comme prévention et guérison des troubles psychiques ».

* crédit illustration © jamesbin / Fotolia