[Blog] Citations érotiques

12 citations extraites de romans érotiques

Morceaux choisis de romans érotiques et porno d’hier et d’aujourd’hui.

Le Roman de Violette – marquise de Mannoury d’Ectot (1883).
 
J’avais appliqué ma bouche à l’endroit indiqué (…). La chose était d’autant plus facile qu’il était comme je l’avais prévu plus allongé chez la comtesse que chez les femmes ordinaires; on eût dit le bouton d’un sein vierge raidi par la succion; je commençais par le prendre et le rouler doucement entre mes lèvres …

Les jeux du plaisir et de la volupté – Anonyme (1932).
J’ai joué la Nymphe violée par deux satyres (…) L’un m’enculait, l’autre me baisait. J’étais entre eux, suspendue en l’air, mes jambes ployées et ramenées aux épaules …

Ma vie secrète – Anonyme (1882).
 
J’ai baisé Camille de toutes la manières, sans cependant l’avoir jamais enculée. J’avais déchargé entre ses fesses, mais sans la moindre intention d’envahir son trou du cul. En fait, j’éprouve un certain dégoût à regarder le trou du cul d’une femme…
A la fin, je la baisais aux aisselles : elle avait des bras splendides et sous chacun d’entre eux une profusion de poils que j’admirais beaucoup …

Les caprices du sexe – Renée Dunan (1928).
 
Un pâtissier utilisa Louise comme vendeuse tout un après-midi. A six heures, il la fit venir en son officine et prétendit la sodomiser parmi les pâtisseries que le four attendait et devant le baquet de crème fouettée.

La Messaline française – Anonyme (1789)
 
La duchesse, dans un moment passionné, se renversa sur moi les pieds en haut de sorte que nos têtes se trouvaient placées entre les cuisses l’un de l’autre. Elle mit entre ses lèvres ce trait brûlant qu’elle eût voulu engloutir : sa bouche est semblable à une pompe aspirante …

Giamani ou Deux nuits d’excès – Alfred de Musset (1833).
 
Je m’agitais lubriquement comme pour satisfaire un désir insatiable. Tout à coup deux bras nerveux m’enlacent; je ne savais quoi de chaud, de tendu, vint battre mes cuisses, se glisser plus bas et pénétrer subitement. A ce moment je crus être fendue en deux.

 

image érotique

DR.

Les exploits d’un jeune Don Juan – Apollinaire (1911)
 
Le plaisir devint si grand que je me raidis tout entier. Elle enfonça mon vit dans sa bouche autant qu’il est possible. Ses parties les plus secrètes étaient devant mes yeux. J’empoignai ses cuisses et ma langue se plongea dans son trou du cul. Je perdis les sens et déchargeai dans sa bouche.

Osez 20 histoires d’orgasmes inoubliables (La Musardine) – « 1974 » par Vincent Rieussec.
 
« Faire l’amour », c’est ce qu’il a dit, n’est-ce pas ? Alors ce n’est pas une séquence de film porno que nous allons vivre ? Je l’intéresse pour de bon ? Une évidence, je l’aime !
 
Enfin sa bouche se pose au plus doux, au plus chaud de mon intimité. Sa langue parcourt mon sillon, s’incruste sur mon con, me pénètre, lape mon jus. Oh oui, bois tout ! Et je t’en donnerai encore. Pourquoi les autres ne m’ont jamais fait ça ? Pourquoi faut-il que ça s’arrête ?
 
À haute voix, il me demande :
– Ma petite Ninon, aide-moi à te prendre. Dans ton buisson, ma verge ne trouve pas sa voie…
 
Je passe ma main entre mes cuisses et la saisis, Mon Dieu qu’elle est grosse, qu’elle est longue ! Avec exaltation, je la guide, elle s’enfonce en glissant dans ma main. Mon vagin n’attendait qu’elle. Elle m’emplit toute. Une évidence, ce fourreau est fait pour elle. Il la recouvre, se moule sur elle. Je la veux plus profond. Je me relève, me projette vers lui. Il me prend aux hanches pour accompagner mes poussées.
 
Des sensations, des flashs lumineux de plus en plus intenses me gagnent. Je gémis peut-être, je ne sais plus. Je ne pense plus, seulement concentrée sur tout ce monde de volupté qui m’envahit. Oui, je suis ta chose, ton réceptacle ! Regarde comme mon vagin se contracte, masse ta verge ! Oui, baise-moi où tu veux, quand tu veux, mais baise-moi !
 
Un épanchement, là-bas, au fond de mon ventre. Déjà ! Il se retire. Il est sur le dos, essoufflé, mais la bite toujours bien raide comme une barre d’acier. Vite, une petite sucette ! Sous la caresse, le pal de mon étalon se dresse encore plus. Altière, j’enfourche ma monture, le pieu bien engagé en moi. Il m’appartient. Il est fait pour me remplir. Mon beau gode vivant, bien chaud, bien raide. C’est moi qui te saute, cavalière, d’une chevauchée fantastique, obnubilée par cette chose qui va et vient en moi.
 
Nous ne formons plus qu’un seul corps ! Je ne suis plus qu’une boule de sensations électriques. Je suis au sommet du volcan ! L’éruption éclate ! La lave gicle ! Nous jouissons pour l’éternité ! Je meurs !

L’Anti-Justine – Nicolas Rétif de la Bretonne (1798).
 
L’une, Minone qui avait la main aussi douce que ma fille avait le con, me chatouilla les couilles, l’autre, Conette, fourrait un doigt pommadé dans le cul de ma fouteuse pour la faire tressaillir sous moi …

V.J.E. de Jouy, Zulmé, 1799
 
Zulmé soupire. […] D’Arnance ne contient qu’à peine les feux dont il est dévoré […] ses yeux, ses mains, sa bouche se portent alternativement et voudraient se porter ensemble sur cette bouche entrouverte, sur ce sein palpitant, sur ce mont embrasé que Vénus voulut honorer de son nom. Il ne peut déjà plus s’arracher à ce lieu de délices; il y concentre ses baisers, ses soupirs, et l’aiguillon mobile d’une langue voluptueuse en interroge les plus secrets réduits.

Osez 20 histoires d’orgasmes inoubliables (La Musardine) – « Father I’d like to fuck » par Héloïse Lesage.
 
J’étais plus que jamais sexuelle, salope. Je me suis baissée tout doucement pour l’introduire dans mon intimité fragile. J’avais lâché prise, tous mes tissus s’assouplissaient. Un premier va-et-vient agréable. Un deuxième, tout aussi lent, tout aussi bon m’a fait pousser un gémissement de plaisir. J’ai senti la queue de mon jules grossir. Je me suis arrêtée pour m’en délecter.
 
L’appréhension s’évaporait. J’ai commencé à augmenter la cadence. Dans ma tête des idées perverses se bousculaient. Est-ce que les gens dehors pouvaient s’imaginer qu’à se moment précis une jeune maman baisait, se faisait lécher les mamelles, prenait un plaisir fou à sentir cette grosse bite aller et venir dans un vagin qui avait acheminé son enfant vers la vie !
 
« Papa et maman baisent », cette idée faisait monter mon plaisir. Cette queue de père, cette queue qui avait déversé tant de foutre pour que nous devinssions parents, était en train de faire monter un orgasme fou. Je le sentais, j’avais pris conscience de mon vagin grâce à la rééducation. Je transformais les douleurs en plaisir, mon périnée étreignait sa tige avec délice. Je baisais mon mec avec rage, je léchais son front recouvert de sueur, mordais les lobes d’oreille.
 
Dans un vain espoir de prolonger ce moment, il s’est agrippé violemment à mes fesse, tentant de faire ralentir mon rythme, repousser son orgasme. Mais le mien pointait déjà, refoulé depuis des mois, une années, une éternité. Je n’allais pas le laisser s’échapper, et tant pis si cette partie de jambes en l’air n’avait pas duré plus de trois minutes. Une déflagration m’a ravagé le ventre, j’ai poussé un cri de plaisir paroxystique. Les ondes, dévastatrices, se sont propagées dans tout mon corps, jusqu’aux orteils, jusqu’au bout de mes phalanges, jusqu’aux quatre coins de la planète. Mes seins, déjà fuyants, se sont mis à éjaculer de grosses giclées de lait.
 
Plus rien n’existait autour de moi, j’étais seule, je n’étais qu’une masse orgasmique, sexe, cul, seins, cuisses, cou, lèvres. Je ne contrôlais plus rien, encore moins ma voix qui résonnait dans le salon et qui a dû certainement traverser les murs voisins. Cet orgasme du post-partum était le meilleur. J’étais maman, j’étais putain.

La vie d’une sainte – parution clandestine en 1960 (JH).
 
Lorsqu’elle fut nue, les poires marbrines de ses seins semblèrent dominer de leurs pyramides insensées, un désert de sable satiné. Les caressant, j’y soulevai la tempête sèche du sirocco. Saisissant mon muscle enragé, avec un bruit mat, je fustigeai ce corps de ma propre chair …

* crédit illustration © lineartestpilot / Fotolia