La fellation consiste à lécher et sucer le pénis d’un homme, cette caresse bucco-génitale peut s’effectuer de diverses manières.
Simple préliminaire de mise en condition et de montée de l’excitation avant un acte sexuel incluant une pénétration vaginale ou anale, il peut constituer un acte complet jusqu’à l’orgasme et l’éjaculation.
Faire une fellation ne doit pas être considéré comme une corvée, mais comme une chose agréable pour les deux partenaires, réalisé avec implication et application.
Cet acte sexuel aux modalités variées peut se pratiquer par exemple en massant les testicules avec une main tout en caressant le sexe avec l’autre en synchronisation avec le rythme du mouvement de la bouche sur le sexe; en se focalisant un instant sur le gland, gobé avec la bouche et titillé et parcouru avec la langue ou en englobant l’ensemble du sexe dans le cas de ce qu’on appelle une gorge profonde qui, comme son nom l’indique, consiste introduire le pénis dans bouche le plus profondément possible, source de plaisir intense chez l’homme.
Citation extraite des « 100 mots de la sexualité » :
« Fellare signifie : têter, sucer. Mot de tous les jours, mot des premiers jours, bu avec le lait et gorgé des plaisirs de la petite enfance, si ce n’est que les rôles sont inversés : l’homme « donne » le pénis comme la mère donnait le sein. Innocent dans la bouche qui se nourrit, sucer devient inconvenant dans la bouche désirante. Tendre et obscène, le plaisir oral a le goût des « contacts intimes déplacés » (Clinton et Monica Lewinski) (…)
Le Code romain de la sexualité disait « irrumation » et non « fellation » (mot récent il date de la fin du XIXè siècle), mettre le phallus dans la bouche d’une femme ou d’un esclave (irrumare), et non sucer.(…)
De l’irrumation à la fellation, le glissement de la langue a cependant laissé intact l’image d’une libido masculine dominante : « à genoux Femme… ». Avec des nuances, voire un peu d’inquiétude : « Ok, quand on les suce, on est à genoux. Mais en même temps, on les tient par les couilles », dit une héroïne du feuilleton Sex and the city. »
7 autres vidéos qui parlent de la fellation.
Anecdote historique : dans la ville antique de Babylone en Mésopotamie, lorsque les prostituées pratiquaient la fellation, elles enduisaient le sexe de leurs clients avec du miel pour en améliorer le goût.

Un conseil de Coralie Trinh Thi dans « Osez une leçon de fellation » (La Musardine) :
« Donnez de petits coups de langue sur le gland, le frein, la couronne, léchez à nouveau le gland, puis descendez votre langue le long de la hampe jusqu’aux testicules, remontez, léchez le gland, puis aspirez le tout ! Allez jusqu’à la gorge, remontez au bord des lèvres, léchez, sucez, pompez.
(…)
Et mettez la main à la pâte ! D’une main, maintenez bien les testicules, massez-les légèrement sans jamais appuyer; l’autre main entoure son sexe, puis le branle en même temps que votre bouche. »
Philippe Brenot dans « Le Sexe et l’Amour » (éd. Odile Jacob) précise à propos de la fellation :
« D’un point de vue scientifique, le contact oro-génital n’est pas moins hygiénique que le baiser sur la bouche. » Il ne s’agit pas de science, mais de sensibilité personnelle et de relation du corps aux sentiments. (…) Dans des conditions de propreté et d’hygiène, la fellation n’est ni sale ni nocive pour la santé.
C’est au contraire une preuve d’amour et de tendresse pour le partenaire dont la femme partage l’intimité, une source d’excitation pour elle et lui, une marque de liberté corporelle et de don de soi. L’univers érotique du cunnilingus répond aux mêmes éloges et aux mêmes qualificatifs.
La richesse des variantes de la fellation permet d’infinies combinaisons avec les autres phases de l’amour, que la verge soit en érection ou non, qu’elle soit caressée, léchée, mordue, baisée par la lèvre ou le visage, amoureusement enlacée, lentement humectée.
La fellation, comme le coït dont elle semble une variante, ne se limite pas à l’introduction d’un pénis rigide dans une bouche amoureuse, elle possède tout un lexique : c’est la définition de l’érotisme.