Positions amoureuses de manuels d’érotologies d’antan et gravures licencieuses.
Descriptions de positions sexuelles accompagnées de planches conçues par Antoine Borel (peintre, dessinateur et graveur du XVIIIè et XIXème siècle) qui représentent « autant de diverses manières, attitudes et postures qu’adoptent les hommes dissolus pour coucher avec les femmes » et qui illustraient un livre de poèmes érotiques du XVIIIè siècle : L’Arétin français.

Les adieux : « La fouteuse étant debout, appuyée un pied sur une chaise placée devant elle, son amant debout et bien raide, lui fourre la pine au crac et la baise en lui passant des langues en bouche, tout en lui maniant les fesses et en lui postillonnant l’anus… »
Les paradis charnels (1903)
En artilleur : « Le galant se couche sur un matelas, le pied droit à terre, et s’assied sur sa jambe gauche repliée sous sa cuisse. Sa belle vient alors se placer sur lui, le genou gauche relevé et la jambe droite étendue… »
Les paradis charnels (1903)
La brouette : « Quand la femme a les deux mains par terre, les fesses en l’air et que l’homme tient ses deux cuisses sous ses bras, lui met le vit au con, la faisant marcher à mesure qu’il la pousse du cul. »
Putain errante (1531)

Le clystère : « quand la femme présente son derrière sur le bord du lit, en ouvrant les fesses, et que l’homme enconne, se tenant debout »
Putain errante (1531)
Le crabe : « La femme couchée sur le dos tend sa craquette ouverte aux coups de son baiseur, celui-ci la prend par les pieds, qu’il lui ramène sur l’estomac, et la besogne à couilles rabattues… »
Putain errante (1531)
L’équerre : « La femme écartant les jambes, place un pied sur un tabouret; son amant, debout derrière elle, lui soutient la cuisse, serre la belle à la taille, et fourre à rétro maître Priape en con… »
Les paradis charnels (1903)

À l’improviste : « La femme étant debout, les coudes et la tête appuyés à la muraille, le buste en avant et les jambes écartées, son galant la fout en levrette. Cette pratique est très appréciée chez les gens pressés… »
Les paradis charnels (1903)
La religieuse : « La belle au lit à dada sur son amant, pose ses mains sur les épaules de l’aimable fouteur et, à genoux, va du bouton furioso sur le gland du Priape écumant… »
Putain errante (1531)
La mystérieuse : « Le fouteur s’assoit sur une chaise, la fille se trousse et s’assoit aussi, mais sur ses cuisses, et lui tourne le dos : ensuite elle passe la main sous sa jupe, saisit le joyeux outil et le met en place… »
Putain errante (1531)

À la campagnarde : « La belle étant couchée sur un banc. L’homme debout, les jambes écartées, à cheval sur le banc, frotte son vit bienheureusement dans la vallée douce formée entre les deux seins que rapproche le plus possible l’un de l’autre l’aimable experte baiseuse. »
Les paradis charnels (1903)
Passer la rivière à sec : « Lorsque l’homme trouve que la femme est de la même taille que lui, pour faire voir son habileté en ce jeu-là, il la fait tenir debout; il lui lève la jupe et la chemise, l’embrasse étroitement, la prie d’écarter un peu les cuisses, et, se tenant lui aussi sur ses pieds, il fait l’ouvrage. »
Les paradis charnels (1903)