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Positions sexuelles dans les manuels d’érotologie du XIXème siècle

Extraits de l’Instruction libertine (Anonyme, 1870) et du Dictionnaire érotique moderne d’Alfred Delvau (1864).

Extraits de l’Instruction libertine (Anonyme, 1870)

 

peinture sexe

DR.

 
La pièce en batterie.
 
La femme se couche le dos et les reins en travers sur le bord du lit, les jambes et cuisses dehors ainsi que le cul. L’homme placé en face d’elle et debout, prend de chacune de ses mains chacune des jambes de la femme au-dessous de la cheville du pied, et les enlève le plus haut possible un peu en avant et droites, mais légèrement écartées, il découvre ainsi parfaitement et place bien à sa portée le con à enfiler, il en approche alors son vit, qui, par la position, y entre tout seul.
 
Une fois qu’il y est, il joue des reins en avant et en arrière et en même temps il agite en haut et en bas, tantôt l’une des jambes qu’il tient, tantôt l’autre, et tantôt toutes les deux à la fois, ce qui opère dans le con des mouvements divers, des frottements et pressions qui caressent voluptueusement le bien heureux vit, le font bander davantage, et communiquent aux deux parties agissantes, des plaisirs indescriptibles, qui ne se termine hélas ! que trop tôt, par une double et réciproque éjaculation.
 
Le matelas mobile.
 
L’homme se couche tout de son long sur un lit, faisant obélisque, c’est-à-dire le vit bandant et redressé en l’air, la femme monte sur lui et s’y place comme pour le pal en arrière n°20, puis quand elle s’est mis à elle-même le vit dans le con, elle allonge ses jambes et cuisses sur celles de l’homme, se penche aussi allongée le corps en arrière, couchée le dos sur la poitrine de l’homme, vers lequel elle tourne un peu sa figure pour la livrer à ses baisers.
 
Elle est ainsi comme couchée sur un matelas, l’homme, tout en lui faisant langue fourrée, lui patine les tétons le ventre, la motte et le clitoris, en passant ses mains de derrière en avant par-dessus le corps de la belle, les acteurs remuent doucement, car ils déconneraient s’ils s’agitaient fort, le vit par cette posture n’étant pas très avant dans le con, où la femme peut cependant le maintenir avec sa main.
 
C’est une de ces postures qui demandent un long vit, elle empêchera le porteur d’un bijou de cette qualité d’employer les bourrelets dont Roquelaure faisait usage quand il ne voulait pas infliger une punition à la femme en la fourrant.
 
Les pieds debout.
 
C’est la contrepartie de la levrette debout. Les acteurs sont face à face, la femme monte sur des carreaux de manière à ce que son con soit à la hauteur du vit de l’homme qui l’enconne dans cette position, elle l’étreint de ses bras au col, il la tient pressé contre lui d’une main, bouche à bouche, poitrine contre poitrine, il a dirigé de son autre main son vit dans le con, et quand il y est, il porte cette main à la fesse de la femme qu’il attire par-là à lui.
 
Les acteurs remuent ensuite de la charnière, c’est-à-dire des reins et du cul, en se faisant langue fourrée, en se pressant et se frottant l’un contre l’autre, il faut bientôt finir comme à l’ordinaire, par une mutuelle décharge. Du reste cette posture est peu commode ainsi que la levrette n°38, qui lui est analogue, elle est fatigante et exige un vit fort long pour donner beaucoup de plaisir. Elle n’est bonne que comme caprice d’un moment.
 
La Bête à deux têtes ou le Bâton à deux bouts.
 
La femme se couche de son long, le dos de côté sur le lit, les cuisses et jambes écartées : l’homme se couche de même en sens doublement inverse, c’est-à-dire sur le dos, de côté opposé à celui de la femme et tête-bêche avec elle, il passe une jambe et une cuisse entre celles de la femme, et dessous les fesses de cette dernière, il place son autre jambe et son autre cuisse par-dessus la femme, et remonte ainsi son buste vers celui de la femme jusqu’à leurs aines.
 
Il ajuste alors son vit, en le faisant ployer, dans le con de la femme, et s’y maintient d’une main, dont il chatouille en même temps la motte et le clitoris, à sa portée, pendant que tous deux poussent et repoussent avec précaution pour ne pas déconner, car c’est encore là une posture qui demande du soin, de l’adresse et surtout un long vit, avec lequel d’ailleurs il y a toujours plus de ressources, demandez à ces dames.
 
En effet, on peut toujours à cet égard remédier au trop long en ne faisant pas tout entrer, mais remédiez donc au trop court ? Il n’y a pas moyen d’y mettre d’allonge.
 
La bonne branlade.
 
L’homme est assis sur un canapé ou divan, à côté et à la droite de la femme aussi assise sur le même meuble, il lui entoure la taille de la main gauche, ou la lui passe par-dessus ou par-dessous l’épaule gauche pour lui prendre les tétons, ou bien encore il la porte sous ses fesses pour lui prendre le cul; avec sa main droite il lui ouvre doucement les lèvres du con, y porte son doigt dont il lui caresse le clitoris, il le fait entrer et sortir en tous sens, l’y tourne et retourne.
 
S’il veut accroître le plaisir il mouille son pouce et son doigt du milieu de la main droite, avec de la salive, il porte ce pouce sur le clitoris, met son doigt indicateur dans le con, et son doigt ainsi mouillé dans le cul, il plie les autres doigts de cette main, et remue ensuite les doigts placés, en avant et en arrière, doucement d’abord et plus fort au moment de la décharge.
 
L’homme doit avoir soin de se couper les ongles courts et de les avoir bien limés, arrondis et adoucis sur les arêtes car un coup d’ongle pourrait faire beaucoup de mal dans les parties internes de la femme fort délicates, et lui occasionner plus tard des pustules ou ulcères dans la matrice ou le rectum (boyau dont le trou du cul est le trou extrême).
 
De son côté, la femme prend de sa main droite le vit de son amant, qu’elle agite moelleusement, elle le décalotte de son prépuce, et le recalotte doucement d’abord, ensuite plus fort, et de manière à tendre le filet en tirant beaucoup la peau du vit vers la racine. Elle descend doucement sa main vers cette racine puis revient à la tête du vit, elle mouille son pouce de salive et le passe et le repasse sur le filet tendu qu’elle frotte ainsi légèrement.
 
Pendant ce temps de sa main gauche elle prend les couilles de son amant, les presse mollement, les caresse ainsi que la racine du vit, le périnée et les environs, elle mouille aussi un doigt de cette main, et chatouille ou pénètre si elle le peut le trou du cul de son amant.
 
Les deux acteurs se baissent, se pressent en même temps, ils font langue fourrée et bientôt le foutre leur jaillit réciproquement dans les mains.
 
L’Amateur de fraises.
 
La femme est couchée le dos étendu sur un lit ou un divan, les genoux un peu relevés et écartés, l’homme se place à la droite du lit ou divan, près d’elle, assis ou à genoux selon la hauteur du meuble qui sert de coucher, il passe son bras gauche sur le col de la belle, le fait revenir par-dessus sa poitrine, lui prend le téton gauche, et fait frétiller sur la fraise un doigt de cette main, pendant qu’en se baissant un peu il prend dans sa bouche la fraise du téton droit, sur laquelle il fait frétiller sa langue.
 
Sa main droite passe en même temps dessous les cuisses relevées de la belle, il a mouillé le pouce et le doigt du milieu de cette main qu’il porte entre ces cuisses, son pouce se place au clitoris, son doigt indicateur dans le con, et son doigt du milieu dans le cul.
 
L’amant quitte de temps à autre le téton droit pour porter sa bouche sur celle de la belle, et lui faire langue fourrée. De son côté la femme passe sa main droite entre le meuble où elle est couchée et le corps de son amant, elle s’empare de son vit, le branle ainsi que ses dépendances, avec toute la science, la gentillesse et la légèreté possible, employant tous les moyens décrits dans la précédente branlade pour caresser celui qui le caresse si bien elle-même. Le tout termine par une décharge réciproque et délicieuse que les amants échangent dans leurs mains avec une grande satisfaction.
 
La Gamahuchade tête-bêche.
 
La femme se couche le dos sur le lit, les cuisses écartées, les genoux relevés, l’homme monte sur elle à l’envers à cheval, il se met à genoux, la tête de la femme entre ses cuisses, il s’étend les coudes appuyés sur le lit du côté des hanches de la femme, et la figure entre les cuisses relevées de cette dernière, sous les fesses de laquelle il passe ses mains pour écarter les grandes lèvres du con et y porter sa bouche, il met sa langue sur le clitoris et l’y fait frétiller, il la plonge même dans l’intérieur aussi avant qu’il le peut, il suce le clitoris, pendant que du doigt indicateur dans le con, et du doigt du milieu dans le cul, il pousse en avant et en arrière, et due son autre main il caresse et parcourt tous les environs.
 
La femme de son côté ne reste pas oisive, elle met d’une main dans sa bouche le vit de son amant, le mordille, le suce, promène sa langue sur le filet qu’elle a rendu en décalottant le vit fortement vers sa racine, de son autre main elle chatouille, caresse, presse et tapote les couilles, la partie du vit qui n’a pu entrer dans sa bouche, le poil, le périnée, le trou du cul dans lequel elle fait entrer un doigt mouillé, les fesses qu’elle flatte et claque doucement.
 
Ces caresses se continuent jusqu’à l’approche du souverain plaisir, lors duquel la femme semble vouloir avaler le vit, tant elle se l’enfonce dans la bouche en le suçant, tandis que l’homme paraît vouloir mettre sa figure entière dans le con et manger le clitoris de sa belle, tant il s’enfonce dans l’un, et attire l’autre par la succion.
 
Aussi chacun des amants reçoit dans sa bouche le foutre l’un de l’autre sans sourciller jusqu’à ce que la décharge soit bien complète; après quoi ils avalent ou rejettent selon leur goût ou leur passion du moment ce foutre dont l’émission a été si voluptueuse.
 
La fausse enfilade.
 
La femme étant fatiguée de jouir, tandis que l’homme désire encore, est couchée sur le côté, l’homme couché aussi s’approche d’elle par derrière, lui fourre son vit entre les cuisses, qu’on lui ferme pour le moment, agit comme s’il était entré dans le cul ou dans le con et fout gravement ces cuisses en remuant de même palpant de ses mains pour augmenter l’illusion tous les appas de la belle, qui lui tourne seulement le visage, pour pouvoir faire langue fourrée, tandis qu’elle serre et remue légèrement ses cuisses, sur lequel le vit excité par le frottement des poils du con et du satin de ses cuisses, ainsi que par le toucher des fesses rondes, blanches et douces contre le ventre de l’homme, lâche bientôt les écluses amoureuses.
 
La Mouillette ou la Dinette.
 
L’homme est à demi couché sur un canapé ou sur un lit, la femme se met à genoux devant lui, elle saisit le hochet de l’amour d’une main, le met dans sa bouche et le suce, tandis que de son autre main elle chatouille, presse et ballotte les couilles.
 
L’homme s’amuse pour occuper ses mains à palper les tétons et autres appas à sa porté et bientôt la bombe éclate dans la bouche de sa suceuse qui ne cesse les doux exercices de sa langue autour du filet, de ses lèvres et dents sur la tête de ce vit, que quand elle sent que tout est parti, sauf à elle à rejeter seulement le résultat de son opération dans les cendres ou un mouchoir, puis à se rincer la bouche.
 
Le Chef de division.
 
L’homme est debout, le derrière appuyé sur un lit, la femme se met à genoux devant lui, soit à terre soit sur des carreaux selon sa taille; elle place le vit de l’homme, la tête en l’air entre ses deux tétons qu’elle presse de chacune de ses mains, en regardant amoureusement son amant, ce dernier remue alors comme s’il foutait en con ou en cul; le vit ainsi pressé entre ses tétons dont le dessous frotte ses couilles, éprouve un plaisir qui bientôt fait jaillir de sa tête rubiconde des flots de foutre, venant atteindre le cul et la figure de la femme, et retomber en jet d’eau sur ses tétons.
 
Le Jeu des fesses.
 
L’homme est assis sur le bord d’une chaise, en avant, ou d’un banc; la femme s’en approche, en lui présentant le cul, elle se penche en avant et s’appuie sur le dos d’une autre chaise.
 
Ses fesses étant bien exposées devant l’homme, il y place son vit en long, couché sur la fente, la femme les fait remuer ainsi que ses reins, qui sont bientôt inondés des jets furieux du foutre, excité par ces caresses libidineuses, et qui retombent en ruisseaux dans cette raie du cul cause de la décharge.
 
L’Ordinaire.
 
La femme couchée e son long sur un lit ou ailleurs, écarte ses jambes et ses cuisses allongées, elle reçoit entre son amant qui s’y place à genoux d’abord à la hauteur de ceux de sa maîtresse, puis il se penche cuisses et jambes réunies sur elle, s’appuyant d’une main proche de l’épaule de la belle, ils se trouvent ainsi ventre contre ventre, les visages tournés l’un vers l’autre.
 
L’amant de l’autre main écarte légèrement les grandes lèvres du con de sa dame, y dirige entre deux son vit bien bandant, l’y introduit assez pour qu’il ne déconne pas et retire alors sa main conductrice, baise sa poitrine sur celle de sa maîtresse, la bouche sur sa bouche, se soutenant au moins d’un de ses coudes, pour ne pas l’étouffer sous le poids de son corps.
 
Il promène les mains sur toutes les beautés qu’il peut atteindre, et tout en lui faisant langue fourrée, c’est-à-dire se plongeant mutuellement la langue dans la bouche l’un de l’autre, le fouteur pousse et s’agite jusqu’à complète décharge de la part des deux acteurs, soit ensemble, soit l’un après l’autre.
 
L’Enfournée.
 
La femme se place à moitié en travers du lit, les jambes et cuisses allongées, l’une au dehors du lit, l’autre soutenue au jarret, par une des mains de l’homme qui se place debout, pieds à terre, entre les cuisses de la femme.
 
Il dirige de son autre main son vit au con dont il écarte doucement les grandes lèvres de la même main, qui ensuite se promène à son aise sur les tétons, le ventre, la motte, le clitoris de la dame, ou par toutes les beautés enfin qu’il peut atteindre, le tout pendant qu’il pousse vigoureusement son vit dans le petit four, jusqu’à ce qu’il ait lâché sa fournée et que la femme lui en ait témoigné sa reconnaissance par une politesse analogue.
 
La Chevalière.
 
L’homme se couche de son long le dos sur le lit, la femme se met à cheval et droite sur lui, à genoux, le long de ses côtes, elle coiffe de son con le vit décoiffé de l’homme bandant, et se l’enfonce elle-même jusqu’aux poils, ensuite elle remue en haut et en bas, comme si elle était secouée par un cheval, dont au reste l’homme imite le mouvement par ses coups de reins en avant et en arrière, tout en promenant ses mains libertines sur les parties de la femme qui sont à sa disposition.
 
Il lui palpe les cuisses, les hanches, les fesses, la motte, etc.; il caresse et pelote, jusqu’à ce que les caresses et le mouvement que tous deux se donnent leur fasse lâcher une bordée mutuelle du baume d’amour.
 
La Levrette à genoux.
 
La femme se met à quatre pattes sur les coudes à genoux sur le lit ou par terre.
 
L’homme se met à genoux derrière elle, ajuste son vit entre les lèvres qu’il écarte du con de la belle, qui le lui offre parfaitement en vue, parce qu’elle a la tête plus basse que le cul, quand il est installé il peut d’une main branler en avant le clitoris du con qu’il fout, et en chatouiller la motte, tandis que de l’autre main en se penchant en avant sur le dos de la femme, il lui prendra les tétons, en frottera les fraises, lui baisera le dos et les épaules, la femme peut ne se soutenir que d’un coude pour avoir l’autre main libre, avec laquelle elle peut en la passant entre ses cuisses, branler les couilles de son fouteur.
 
Elle se baissera aussi un peu plus en avant, et c’est tant mieux, car plus la femme sera courbée, plus l’entrée sera facile, les amants y gagneront un ou deux pouces de longueur si le visage de la femme est tout à fait à terre. Par cette posture aussi, pas une goutte de foutre que les amants se lancent réciproquement n’est perdue, dans reste dans le con, à leur grand plaisir réciproque.
 
La Chevauchée.
 
L’homme s’assied sur le bord d’une chaise en avant, les épaules appuyées en haut du dossier, les genoux en avant; la femme se met à cheval sur lui face à face, de manière à coiffer le vit avec son con, ses jambes passent derrière la chaise, elle étreint de ses bras autour du col l’homme qui se trouve avoir les tétons à la portée de sa figure, et qui de ses deux mains, après avoir guidé et placé son vit, parcourt ensuite tous les appas de sa belle qu’il peut palper avec facilité de haut en bas, il peut même lui donner le postillon.
 
La femme peut aussi en baissant la figure sur celle de son amant qui relèverait la sienne, faire langue fourrée. Tous deux ensuite se secouent à qui mieux mieux et ils en reçoivent la récompense par la décharge que chacun sent partir de ses canaux vénériens.
 
La Résignée.
 
La femme se couche en arrière et les bras croisée sur sa poitrine au dessous des tétons, les reins sur le bord du lit, les jambes et le cul en dehors; l’homme se place debout, entre ses jambes dont il prend chacune dessous chacun de ses bras, aux jarrets, de ses mains, il écarte les lèvres du con et y plante son vit, qu’il pousse en avant et en arrière, sans que la femme remue.
 
L’homme une fois placé et bien installé, a les avant-bras et les mains libres avec lesquelles il peut exciter par toutes sortes d’attouchements devant et derrière les fesses de la belle résignée, mais indolente. Elle ne résiste pas longtemps à ces jeux, et joint bientôt sa décharge à celle dont son amant inonde ses secrets appas réveillés par cette douce onction.
 
L’Elastique.
 
La femme s’assoit sur le bord du lit, appuyée un peu en arrière sur ses mains, l’homme debout se place entre ses cuisses, lui enlève de terre les jambes, lui prend un pied de chaque main, et les relève droits, de façon que les talons de la femme lui touche les fesses à elle-même, il lui met le vit au con dans cette posture, et, pendant qu’il l’y pousse en avant, et en arrière, il soulève et baise, écarte et rapproche alternativement les pieds qu’il tient, soit l’un après l’autre, ou en sens opposé, ce qui donne à l’intérieur du con des mouvements délicieux pour le vit qui est plongé et rend aussi pour ce con les frottements du vit plus agréables, cela supplée du reste aux autres caresses que les amants ne peuvent se faire pour le moment, leurs mains étant occupées et leurs visages éloignés l’un de l’autre, mais les titillations sont plus fortes à l’intérieur de l’autel où se fait le sacrifice, et l’encens coule bientôt des canaux spermatiques des deux sacrificateurs.
 
Le Van à plat ventre.
 
La femme se couche à plat ventre, en travers sur le lit, les jambes et cuisses dehors et écartées, l’homme se place debout pied à terre, entre ces cuisses et jambes, dont il prend et soulève chacune d’elles sur ses hanches, de chacune de ses mains il les tient à la hauteur des genoux, les jambes passent droites et horizontalement derrière lui, il dirige en dessous son vit dans le con de la belle, et pousse en haut et en bas, comme s’il remuait un van, ayant sous ses yeux le dos de sa belle qui peut tourner de son côté sa figure, et ce cul délicieux qui, à chaque coup de reins saute comme ferait un van, et avec des mouvements et des frétillements dont la vue ferait décharger un mort, aussi la besogne s’en ressent-elle, et le vanneur y va de si bon coeur, qu’il arrive à la fin de son oeuvre, et au lieu de la poussière que le van ordinaire produit, il lance au fond des entrailles de la femme qui le lui rend avec usure, la rosée bénigne de l’amour.
 
Le Moyen de ne rien perdre.
 
La femme se couche le dos sur le lit, les cuisses et jambes écartées le plus possible de manière à ce que ses genoux remontent vers ses tétons. L’homme monte sur elle dans cette position, il place les jarrets de la femme sur le devant de ses épaules à lui, pour maintenir les jambes et cuisses relevées.
 
Il dirige son vit dans le con qui se présente entrouvert et bien exposé à ses coups, et en passant en avant et en arrière pour foutre, il pèse à chaque secousse de ses épaules sur les jarrets de la femme, ça donne ainsi à chaque coup de cul une entrée plus facile à son vit pour pénétrer plus avant.
 
Il palpe en même temps les appas de sa belle qui sent ce cher vit lui aller jusqu’à l’âme, et, au moment de la décharge, l’homme pousse en avant, ne fait plus de mouvement en arrière, et bouche ainsi la sortie au foutre qu’il lance au fond du con de la femme, qui de son côté pousse en avant, et s’écarte tant qu’elle peut, pour le recevoir en déchargeant elle-même. Il n’y en a pas une seule goutte de perdue de cette façon.
 
Les Ciseaux croisés.
 
La femme se couche sur le côté, à moitié en travers d’un lit, les coudes appuyés du même côté sur le lit, croisant les avant-bras sur les oreillers, l’homme debout vient à elle par les pieds, lui prend de sa main gauche, par exemple, la cuisse droite à hauteur du jarret, l’enlève du lit, passe entre le lit et cette cuisse, qui lui vient ainsi sur le ventre à lui, passe sa main droite dessous les reins de la belle, entre elle et le lit, et fait en la soulevant un peu tomber hors du lit la cuisse droite qui s’écarte de l’autre qu’il soutient et la jambe droite va naturellement passer entre les deux mollets du fouteur.
 
Ce dernier, avec la même main gauche qui lui sert à tenir la cuisse gauche de la femme, dirige son vit dans le con que la position lui présente à enfiler en levrette de côté; il s’y introduit et travaille ensuite comme un homme qui en a bonne envie.
 
La femme tourne de son côté un visage riant et provoquant, qui excite l’opération à laquelle elle ne peut donner beaucoup d’aide dans cette posture, mais qui n’en arrive pas moins à une conclusion dont tous deux apprécient le mérite prouvé pour eux par une copieuse émission de foutre.
 
La Grande entrée.
 
La femme est assise sur le bord et en avant d’un canapé, les cuisses ouvertes, les genoux en dehors et relevés, les jambes repliées sous elle de manière à ce que ses talons touchent ses fesses, et la pointe de ses pieds appuyés sur des carreaux de pied élevés presque à la hauteur du canapé, elle est soutenue par-derrière par des coussins.
 
L’homme se met à genoux entre les carreaux où sont les pointes des pieds de la dame, il s’approche de l’autel qui lui est si bien offert, il y dirige le vit sacrificateur, et l’y plonge jusqu’au poil, place ses mains dessous les fesses de la dame et les attire à lui, en même temps qu’il pousse et repousse de toute la force de ses reins, les visages se rapprochent, la langue fourrée fait son jeu, les langues s’unissent en frétillant ce que font aussi les culs.
 
Bientôt le feu de plaisir brille, et une simple et réciproque décharge prouve à la fois le mérite de la posture, qu’on appelle la grande entrée à juste titre, car les deux battants sont ouverts naturellement, et la volupté que les acteurs ont goûtée.
 
La Prière d’une femme.
 
La femme se met à genoux sur le bord d’un lit bas, ou d’un canapé, les cuisses écartées, l’homme se met en face d’elle, debout entre ses cuisses, il tient d’une main son vit raide, qu’il dirige dans la bienheureuse ouverture, il étreint la femme au-dessus ou au-dessous des épaules, selon les tailles respectives, de son autre main qu’il ramène par devant les tétons, s’il se peut il joue avec le bout des seins, tandis que la femme le tient aussi entouré de l’un de ses bras, ou des deux.
 
Ils sont ainsi bouche à bouche, se faisant langue fourrée, et l’homme peut patiner sa belle comme il lui plaît, devant et derrière, avec la main qui lui a servi à placer son priape. Au milieu de tout ce les reins et les culs ne sont pas oisifs, et une éjaculation prompte, mutuelle et délicieuse fournit la preuve irrécusable que la prière de la femme est exaucée.
 
La Prière de l’homme.
 
L’homme prend la place de la femme dans la posture précédente, à genoux un peu penché en arrière, les fesses vers les talons sur le lit ou canapé sur lequel la femme monte, elle se met en face, écarte les cuisses, approche son ventre de la poitrine de son fouteur, elle le tient de ses bras autour du cou et il lui met les mains dessous les fesses pour la soutenir, il écarte en dessous les lèvres du con vers lequel il dirige son instrument en bel état.
 
La femme alors se plie pour l’introduction complète et l’homme se trouve avoir ainsi devant sa bouche les tétons de sa maîtresse dans lesquels il peut fourrager à son aise avec sa figure; il soulève de ses mains et laisse retomber tour à tour les fesses qu’il tient, de manière à faire entrer et sortir en partie et sans déconner son vit de son agréable étui, les amants combinent enfin leurs mouvements, et au bout de quelques minutes, ils sentent partir de leurs veines les flots de cette liqueur, dont l’épanchement cause tant de volupté, et l’objet de la prière que faisait l’homme à son tour.
 

Dictionnaire érotique moderne (1864) d’Alfred Delvau.

Le XIXème siècle ne fut pas avare en descriptions de techniques sexuelles, avec par exemple le Dictionnaire érotique moderne (1864) d’Alfred Delvau « un professeur de langue verte », que vous pouvez consulter ici gratuitement et en intégralité sur le site Gallica de la BNF.
 
Voici 2 exemples :
 
La Diligence de Lyon.
 
C’est une des postures les plus curieuses et les plus rares. Nombre de grands amateurs de Vénus sont morts sans la connaître ; c’est que, pour l’exécuter, il faut trouver une femme qui réunisse deux qualités rares : l’ardeur, d’abord. Nombre de femmes feignent d’être ardentes pour plaire à l’homme qu’elles veulent séduire, mais ne sont au fond que de simples patients et non des agents, et ici il faut que la femme soit agent et que l’homme soit patient.
 
Ensuite, il faut qu’elle ne soit pas neutralisée par une sotte pudeur, résultat de la tyrannie des hommes exercée continuellement jusqu’ici sur les femmes. Quand une femme donc est ardente et libre, elle prend un homme qui lui plaise sous tous les rapports ; elle le met nu comme un ver, l’étend sur un lit en lui mettant des coussins sous la tête et sous les reins, et toute nue elle-même, elle se met à cheval à cru sur lui, s’embrochant sur le pivot naturel, c’est-à-dire sur son vit.
 
Alors, elle fait comme le postillon sur un des chevaux des anciennes diligences de Lyon. S’appuyant un peu sur les épaules de son amant, elle s’avance en chevauchant et le vit se relève près du ventre de l’homme. Elle recule et le vit se renfonce dans son con jusqu’à la garde. Elle s’anime ; elle va de plus en plus fort, comme si la diligence parcourait un chemin raboteux. Ses yeux s’égarent, ses cheveux se dénouent.
 
Elle jouit, elle jouit, mais elle va toujours ; elle va jusqu’à ce qu’elle soit tout à fait exténuée de décharge spermatique ; car il faut remarquer que l’homme, étendu sur ses coussins, ne pouvant pas bouger, bande de plus en plus, jusqu’à la fin, mais ne décharge pas. La femme tombe alors comme morte dans les bras de son amant, lequel tout enflammé finit de son côté comme il peut.
 
Exemple : Je serai bien aimable, je me mettrai toute nue, dit-elle insidieusement ;
– Passe ton chemin, répond le fidèle époux, ayant encore présente à la pensée l’image des charmes de sa jeune moitié.
– Je te ferai le grand jeu !
– Non.
– Feuille de rose !
– Non.
– Le tire-bouchon américain ?
– Connu… tu m’ennuies.
– Eh bien, tiens, tu me plais, viens, tu ne payeras pas et nous ferons la diligence de Lyon…
 
Crapaudine. Expression tirée du langage culinaire.
 
Les pigeons à la crapaudine ont les pattes rentrées en dedans. De même, la femme étendue sur le dos et recevant le vit dans son con, afin de mieux le faire glisser jusqu’au fond du vagin, lève ses deux jambes en l’air, les replie sur l’homme, les appuie sur son dos et l’attire à elle autant qu’elle peut. Il voudrait s’en défendre, ce serait inutile ; il faut que sa pine pénètre jusqu’à la matrice, qui vient d’elle même se présenter à ses coups. Plus les coups sont forts, plus ils plaisent à la femme jeune et bien portante.
Bien des couchettes ont été cassées avec ce jeu-là ; aussi maintenant on les fait en fer.
Ex : Marie se colle à son ventre
Et pour que tout mon vit entre
Jusques au fin fond de l’antre
Enflammé par Cupidon,
Elle fait la crapaudine.
Vraiment cette libertine,
Si je n’étais qu’une pine,
M’engloutirait dans son con.
 

La sodomie d’après Sade dans La Philosophie dans le boudoir.

 
« La posture la plus en usage pour la femme, dans cette jouissance, est de se coucher à plat ventre sur le bord du lit, les fesses bien écartées, la tête le plus bas possible. Le paillard, après s’être un instant amusé de la perspective d’un beau cul que l’on présente, après l’avoir claqué, manié, quelquefois même fouetté, pincé, mordu, humecte de sa bouche le trou mignon qu’il va perforer, et prépare l’introduction avec le bout de sa langue; il mouille de même son engin avec de la salive ou de la pommade et le présente doucement au trou qu’il veut percer; il le conduit d’une main, de l’autre il écarte les fesses de sa jouissance; dès qu’il sent son membre pénétrer, il faut qu’il pousse avec ardeur, en prenant bien garde de perdre du terrain… »

* crédit illustration © osipovev / Fotolia